Jérôme Deschamps choisit la nudité du plateau, sans autre artifice que les superbes costumes de Macha Makaïeff et la lumière du maître de l'art Bertrand Couderc, pour faire triompher le texte de Molière. La scène devient alors un espace de liberté donné à cette troupe, digne de l'Illustre Théâtre, pour courir, faire des cabrioles, grimacer et se contorsionner, se bastonner et danser. Le metteur en scène et comédien ne censure rien de cette pièce grinçante, à voir ou à revoir, car terriblement actuelle sur l'individualisme, la tyrannie patriarcale et la mesquinerie.