L'Orchestre National, dirigé par Débora Waldman, se produit sur la scène de l'Opéra Grand Avignon, accompagné du pianiste Shani Diluka et des élèves de l'Institut d'Enseignement Supérieur de la Musique.
La musique est le souffle de l'esprit a dit un jour Lūcija Garūta. Composée au départ pour son instrument, le piano, sa Méditation (1934) prend un tour davantage épique et époustouflant quand elle est jouée par un orchestre symphonique comme celui d'Avignon-Provence.
Mais le piano n'est pas loin, il sera même porté en majesté par Shani Diluka dans le Concerto pour piano n°23 (1786) de Mozart et son adagio prodigieux où le soliste et l'orchestre semblent méditer sur le sens de la vie. Une réflexion qui nous conduira à un sentiment d'apothéose avec la Symphonie n°5 (1888) de Tchaïkovski, une quête initiatique, un vaste labyrinthe qui nous mène du désespoir à l'espoir, de la résignation malheureuse et paralysante jusqu'au retour de la vie et de la joie
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