Franz Lehár Comédie en musique en cinq tableaux. Livret de Paul Knepler et Fritz Löhner. Créée à l'Opéra de Vienne le 20 janvier 1934. Version française d'André Mauprey. ' Et si la mort m'enlève, Je veux qu'elle m'achève Dans un baiser de flamme Où chantera le mot : aimer ! ' Quand Giuditta se met à chanter l'amour au cabaret Alcazar, le temps suspend son vol. Elle a tout d'un oiseau de paradis ou d'un ange tombé du ciel. Plusieurs hommes ont tenté de l'enfermer dans une cage dorée et de l'attraper avec des rivières de diamants en guise de collets. Sans succès : la belle est aussi jalouse de sa liberté que de ses secrets. Personne ne connaît vraiment son histoire, ni l'oiseleur qui l'a découverte un jour sur une plage et l'a épousée sans lui poser de question, ni même ce beau légionnaire avec lequel elle s'est enfuie en Afrique du Nord. Qualifiée de ' musikalische Komödie ' par son auteur, la dernière œuvre de Lehár se rapproche bien plus des grands opéras de Puccini que des comédies musicales américaines, comme en témoigne sa création en grande pompe au Staatsoper de Vienne en 1934. Si Giuditta n'est pas sans rappeler certaines héroïnes lyriques (Carmen, Violetta, Mélisande) et quelques célèbres courtisanes bien réelles (notamment la ' Belle Otero¿', danseuse espagnole devenue l'amante des souverains européens), elle doit beaucoup à Marlène Dietrich et à ses rôles iconiques de meneuse de revue dans les films L'Ange bleu et Morocco. À la tête de l'Orchestre symphonique de Mulhouse, Thomas Rösner dirige la version française de cette envoûtante rareté, dans un spectacle flamboyant de Pierre-André Weitz inspiré par les univers du cirque et du cabaret. En langue française, surtitrage en français et en allemand. Duré : 2h45 entracte compris. Conseillé à partir de 10 ans. Dans le cadre du Festival Arsmondo Méditerranée. Avec le soutien de Fidelio.
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