Jacqueline Gainon accepte d'être peintre, d'apparaître traditionnelle, elle ne théorise pas, elle peint et ce qu'elle peint devient la peinture. La violence d'un monde en proie aux fureurs, l'angoisse du moment où l'homme se découvre destructible...
Dans cette nouvelle exposition, Jacqueline Gainon explore la manière dont la répétition des formes et des motifs influence la perception esthétique. Ici, le sens de l'oeuvre s'efface au profit de l'esthétique pure, qui devient un véritable sujet d'exploration. La répétition, loin d'être un simple exercice de redondance, se révèle être une force visuelle. Le motif se décline à l'infini, et chaque variation dévoile un nouveau détail, un éclat de lumière ou une subtilité, ce qui rend chaque toile unique. Pour l'artiste, la quête du beau prend le pas sur la signification, offrant ainsi au spectateur une expérience purement sensorielle. A travers cette exposition, Jacqueline Gainon souhaite inviter le public à reconsidérer sa relation à l'art, en soulevant une question essentielle : La beauté peut-elle se suffire à elle-même dans un monde où l'on cherche sans cesse à donner du sens ? Ou bien, est-ce justement dans la contemplation du beau que nous découvrons un nouvel espace de réflexion ?
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