En 1910, Bruch prend sa retraite de professeur de composition de la prestigieuse Académie royale des arts de Berlin. Fort de cette liberté nouvelle, il compose une gerbe de partitions magnifiques au nombre desquelles la Romance pour alto et le Concerto pour clarinette et alto, cadeau à son fils clarinettiste. Alors que l'avant-garde bouscule l'Europe, Bruch y reste fidèle au langage hérité des compositeurs romantiques – un anachronisme expliquant le dédain qui frappa ses oeuvres. La Cinquième Symphonie de Beethoven lui donne raison, avec ses pom-pom-pom-pooom victorieux, partis conquérir l'univers à bord des vaisseaux spatiaux Voyager 1 et 2 !
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