L'œuvre se présente comme une façon élégante et amusée de parler de la problématique de la douleur et du décrochement psychique.
Une proposition de ERACM
Pendant leur dernière année de formation, qui se déroule à la Friche la Belle de Mai, les élèves comédien·nes de la promotion l'Ensemble 31 de l'École Régionale de Cannes Marseille (ERACM) ont la possibilité de travailler sur un projet de recherche.
Morgane Poulette passe des nuits scandaleuses à Londres. Elle se perd dans le dédale londonien et tombe dans la misère sociale. Un lendemain de cuite, elle rencontre Thomas Bernet, héros de séries télévisées, et malgré la fatigue et la mauvaise mine, ils se lancent dans une relation faite d'attirances et de fuites, de hantises et d'errances.
Mais ils ne sont pas seuls. Un chœur de narratrices nous raconte leur histoire et prend en charge des paroles épiques, comme des touches imbibées des étapes successives de leur histoire d'amour. Le plan fictionnel s'ouvre au côté de celui du récit. Dans cette ambiance post-punk londonienne, le même récit s'ancre dans un espace où la musique peut se déployer et trouver toute sa place. Les personnages racontent aussi leurs désirs, leurs doutes et leurs angoisses en musique.
' Le camp des malheureux se présente comme une façon élégante et amusée de parler de la problématique de la douleur et du décrochement psychique. ' – Eliot Piette
Un texte de Thibault Fayner Un projet de recherche d'Eliot Piette – Ensemble 31 Avec 5 apprenti·es/comédien·nes de l'Ensemble 31 : Thomas Cuevas | Léa Gautier | Alice Rodanet | Manon Tanguy | Carla Ventre. Création lumière Justine Ciclet. Plus d'infos
Projet de recherche
Pendant la dernière année de leur cursus, qui se déroule à la Friche la Belle de Mai, les élèves comédien·nes de l'ERACM ont la possibilité de travailler sur un projet de recherche. Chaque responsable de projet retenu doit constituer une distribution avec les autres comédien·nes de sa promotion, l'école apportant un soutien technique à l'opération. Une esquisse de ce travail est présentée au bout de trois semaines de répétitions. Il ne s'agit pas de mise en scène mais plus d'une expérimentation destinée à placer l'acteur face à son obligation de construction et de proposition ; elle vise à conforter l'autonomie et la responsabilisation de chacun des partenaires de ces projets.
|