À Lima vers 1770, le vice-roi du Pérou, Don Andrès, collectionneur de conquêtes féminines, jette son dévolu sur la Périchole, une pauvre chanteuse des rues. Elle quitte sa triste condition et son amant Piquillo pour s'installer au palais. Mais pour devenir maîtresse officielle, elle doit être mariée ! Piquillo, rôdant dans les parages, est désigné et accepte, dans les brumes de l'ivresse, d'endosser le masque du faux mari…
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' Il n'est pas dans tout le Pérou ni dans les nations voisines, il n'est pas de cabaret où l'on fasse plus gaiment glouglou qu'au cabaret des Trois Cousines. ' ACTE 1, GUADALENA
HAUT EN COULEURS QUIPROQUOS GAIETÉ SATIRIQUE Livret de Ludovic Halévy et Henry Meilhac
À Lima vers 1770, le vice-roi du Pérou, Don Andrès, collectionneur de conquêtes féminines, jette son dévolu sur la Périchole, une pauvre chanteuse des rues. Elle quitte sa triste condition et son amant Piquillo pour s'installer au palais. Mais pour devenir maîtresse officielle, elle doit être mariée ! Piquillo, rôdant dans les parages, est désigné et accepte, dans les brumes de l'ivresse, d'endosser le masque du faux mari…
UNE COMÉDIE DOUCE-AMÈRE
Fort de l'extraordinaire succès de La Grande Duchesse de Gérolstein en 1867, Offenbach est désormais un incontournable de la comédie et de l'opéra-bouffe. Avec La Périchole, toutefois, le compositeur commence à s'éloigner de ces univers pour explorer les chemins qui le conduiront aux Contes d'Hoffmann en 1881. S'il a fait du rire sa spécialité, Offenbach montre ici qu'il sait également aborder le lyrisme à travers une histoire d'amour contrariée par la misère et le pouvoir oppressif. Le compositeur propose, avec cet opéra, une satire du Second Empire, quittant les situations purement bouffonnes et développant des émotions nouvelles.
Dès lors, même si la gaieté lyrique et le quiproquo restent les fils rouges de La Périchole, même si tout finit dans la joie retrouvée, la nature de son sujet et la nouvelle approche de celui-ci troublèrent le public parisien. Cette histoire de chanteurs de rue sans le sou devenus objets du pouvoir ne plait pas à tout le monde ! Ce spectacle au parfum doux-amer déstabilise, montrant que tout n'est pas insouciant chez celui que l'on nomme ' le petit Mozart des Champs-Élysées '…
Cette nouvelle coproduction de notre maison démontre que ce portrait sans concession d'une société en profonde mutation n'a pas pris une ride.
DERNIÈRE REPRÉSENTATION À L'ORW DÉCEMBRE 2001
NOUVELLE COPRODUCTION OPÉRA ROYAL DE WALLONIE-LIÈGE THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
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