Ce film travaille les écarts historiques entre la tradition japonaise de la réparation et l'obsolescence des processus d'industrialisation. À la subtile économie qui transforme les effets temporels de l'usure, des cassures de céramiques solidarisées par des laques colorées aux cloisons coulissantes en papier restaurées par des raccommodages apparents, répond l'entropie mortifère de la puissance atomique et la catastrophe écologique de Fukushima.
Véronique Goël est une artiste suisse, cinéaste et plasticienne. Elle vit et travaille à Genève. Film (61 min) suivi d'un échange avec la réalisatrice
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