Les forêts tropicales constituent, comme chacun sait, des réserves exceptionnelles de biodiversité en tous genres – et notamment en papillons ! Leur exploitation irréfléchie constitue ainsi une menace grave à l'encontre du patrimoine naturel de la Planète. De nombreux inventaires sont, de ce fait, menés "dare-dare" pour mieux évaluer cette richesse naturelle et estimer les impacts correspondants – lesquels se révèlent, certes, parfois neutres voire même "positifs", mais bien plus souvent clairement négatif à l'encontre de cette opulente richesse vivante. Les estimations comparatives, entre états originel et exploités permettent désormais de proposer des diagnostics plus assurés et permettant d'orienter plus sûrement les bonnes pratiques. On illustrera ces progrès en allant s'immerger un moment (en images) dans une forêt tropicale de Thaïlande, offrant l'opportunité d'une comparaison éclairante des situations, entre forêt primaire et lots forestiers plus ou moins sévèrement exploités. Occasion – surtout – de s'offrir l'agrément d'une abondante sélection photographique des (magnifiques !) populations de papillons, au sein des parties forestières indemnes (ou plus ou moins exploitées) de cette forêt. Sans oublier les chenilles correspondantes, parfois franchement "psychédéliques", ainsi que leurs plantes nourricières préférées.
|