Émilie Marsh à la musique et Jil Caplan aux textes font un tandem fusionnel, alter égales, dans lequel notes, mots, et arrangements sont tissés le même idéal écrin ...
Il y a des basses qui vrombissent et des guitares acides, des chœurs en ressac et des battements de cœur, des mélodies gracieuses et des envolées poignantes, du velours et des épines, de la folk et du rock, de la country urbaine, qui font des chansons tenaces. Variété de couleurs, de nuances et de tessitures, ourlées de la voix pleine de ferveur d'une Jil Caplan libre et intime.
Autant d'élans brossés d'une écriture incisive et limpide, l'émotion à fleur d'encre, angora et chardon. On y croise les fantômes de Virgina Woolf et Marilyn Monroe, icônes féminines aux destins tragiques.
On y entend des oiseaux qui chantent en grec et des abeilles qui bourdonnent, on y respire le parfum du lilas et les effluves iodés de la mer, cendres et poussière, sang et eau, cœur, corps et âme.
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