Malgré une absence criante dans les études d'historiens des décennies précédentes, dans l'espace urbain ou dans les sites mémoriels, les Hautes-Pyrénées comptent plus de 150 femmes qui ont participé à la résistance locale entre 1940 et 1944.
Ces résistantes étaient bigourdanes de naissance ou d'adoption, réfugiées espagnoles ou espionnes anglaises parachutées. Elles vécurent la Guerre en tant qu'institutrices, religieuses, ouvrières, commerçantes… mais dans l'ombre, elles devinrent agentes de liaison ou des renseignements, ravitailleuses, convoyeuses, évadées de France, agentes-doubles, passeuses, hébergeuses, cheffes de filières d'évasion ou Justes parmi les Nations.
Grâce aux recherches réactivées dans les années 2010-2020 par les acteurs mémoriels du département, le Musée de la Déportation et de la Résistance propose à ses visiteurs un premier état des femmes engagées dans la résistance haut-pyrénéenne. L'exposition Clandestines du Musée dévoile ainsi les visages, noms et zones d'action de ces grandes dames, longtemps effacées de la mémoire collective.
Exposition à découvrir du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Ouvertures exceptionnelles : Samedi 8 mars / Dimanche 27 avril / Nuit du samedi 17 mai 2025
Visites-flash (20 min) à thèmes :
' A bicyclette… ' : 3 décembre à 12h40, 11 décembre à 15h, 3 mars à 12h40
' La part sociale de la résistance ' : 8 janvier à 15h, 21 janvier à 12h40, 4 mars à 12h40
' Justes haut-prénéennes ' : 5 février à 15h, 11 février à 12h40, 5 mars à 12h40
' De toutes les nations ' : 5 mars à 15h, 19 mars à 15h, 2 avril à 12h40
' Dans l'enfer des camps ' : 6 mars à 12h40, 30 avril à 15h
' Petite chronologie de l'effacement ' : 7 mars à 12h40, 6 mai à 12h40, 14 mai à 15h
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