Expérience sonore insolite née à la Coopérative de Mai, le Bal Barré réunit des groupes singuliers qui mènent la danse entre trad, électro et musiques du monde. Pour son 25ème anniversaire, la Coopérative de Mai invite Les Brayauds et l'AMTA à un Grand Bal Barré, où 5 groupes feront résonner le club et la grande salle au son des BPM et des cabrettes, un excitant mélange de genres et de gens, tous réunis par l'envie irrépressible de danser !
Guitare/batterie en état d'hypnose, vielle à roue transfigurée passée à la pédale, bourdon taraudeur et chants en occitan, Brama fait valser les clichés en saturant d'électricité un DIY pétaradant né au cœur du Massif central, aussi proche du krautrock que de Led Zeppelin, Deerhof ou Altin Gün.
Dans un face-à-face percutant nourri de 12 années de complicité, les deux voix singulières de Cocanha chantent en occitan une polyphonie hypnotique, portée par la pulsation des tambourins à cordes, des pieds et des mains. Caroline et Lila cultivent ainsi un minimalisme inscrit dans l'esthétique des musiques amplifiées, engageant les corps dans la danse.
Ramdam Fatal, c'est un ensemble carnavalesque qui fait converser l'énergie du math rock, la profondeur des mélodies traditionnelles du Massif Central et la liberté de l'improvisation collective, avec ici et là, des bribes de bourrées auvergnates et de refrains occitans à l'intérieur d'une machine musicale infernale.
Gueule joue à gorge déployée, sans filtre, à la lune. Le violon racle et apostrophe la cornemuse hululante, dans un duo abrasif qui claque, qui craque, qui frotte. La gueule dans la musique de la nuit, le bourdon grimaçant au fond de la tête. Gueule.
Piochant tour à tour dans les répertoires du Massif Central, du Quercy et des Alpes du Sud, les voix, le banjo, les violons de Triplette déboulent dans les bals avec fougue et impertinence, pour proposer une musique espiègle, pétillante et un peu délurée.
|