La fratrie vient de perdre l'un des siens… Dans une épopée poignante et dénuée de toute sensiblerie, Marie-Magdeleine nous raconte l'histoire de la mort qui surprend et remue tout un clan, celle d'un frère qui disparaît dans l'incompréhension générale.
Avec une pointe d'espièglerie, elle nous fait entrer dans le quotidien de la famille, forte et fragile à la fois. Fidèle à l'esthétique de ses précédents spectacles et accompagnée, cette fois, d'un musicien, elle fait vivre à elle seule une galerie de personnages truculents, portant toutes les voix de la famille pour dire la peine et la joie, le rire et les pleurs, et célébrer la vie. D'une gravité insolente, Tant bien que mal est pourtant une parenthèse enchantée et légère. Un spectacle qui fait s'entrechoquer les idées de Socrate, Natasha St-Pier et Damasio et fait jaillir, avec une grande justesse, la beauté et l'humour au milieu du drame.
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