Les fenêtres parlent. Ouvertes ou fermées, elles éclairent la ville et racontent ses habitants. Elles disent la singularité de leurs occupants, leurs vues sur le monde, leurs intimités et leurs perspectives. Elles ne dévoilent pas tout, mais laissent deviner… Ce pouvoir évocateur de la fenêtre est un prétexte à raconter la maison, l'architecture, et encore plus loin, la ville. Une ville souvent chahutée, haute en motifs et en couleurs, un peu tordue, un peu bancale… “Ce qui m'intéresse est la capacité qu'a l'architecture à raconter, dans ses assemblages de murs, la diversité de ses habitants et, dans le foisonnement de ses motifs, la richesse de ses occupants. La maison nous raconte nous, groupés ou isolés, ouverts sur le monde ou tournés sur nous-mêmes. Elle dit nos aspirations, dans ses intimités rassurantes et ses rêves d'ascensions…” Visible aux horaires d'ouverture du Triskell. Tout public, entrée libre.
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