Entre stand-up et émotion, une relecture du mythe de… Céline Dion !
Sur scène, s'avance une femme énigmatique, une certaine Céline. Affublée d'une longue perruque, d'un accent québécois à couper au couteau et d'une tenue clinquante et dépareillée – justaucorps pailleté, bottines à plumes et blazer chic - c'est un peu Céline Dion. Mais ce n'est pas tout à fait elle non plus. Elle est aussi conteuse québécoise avec le verbe qui chaloupe, mais ce n'est pas seulement ça… Entre souvenirs et digressions, elle nous raconte avec un humour irrésistible son histoire. Celle d'une vie dont la fin est un nécessaire ralentissement. Une réflexion sur ce qui commence et ce qui finit, portée par l'énergie de la comédienne Laure Mathis. Car cette grande blonde ne mâche pas ses mots. Elle s'adresse à nous sans détour façon stand-up et ne cesse de nous interpeller, avec des rythmes qui s'accélèrent ou des temps de parenthèses. Nous passons par un accouchement dans un stade, une grotte en forêt et nous croisons la mort qui s'approche. Un drôle d'objet théâtral, entre le conte fantastique et la performance de clown. C'est crissement bon !
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