"Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze", c'est l'histoire d'une femme au bord de la crise de la quarantaine, biberonnée aux bluettes et contes de fées.
Une femme des années 2020, pas tout à fait libérée, qui sans le regard d'un homme, n'est même pas sûre d'exister.
Errante et sans dessein, la voilà perdue quelque part entre Simone de Beauvoir et John Travolta, entre Patrick Swayze et Agnès Varda. Entre Dirty Dancing et L'une chante l'autre pas.
À la manière d'une Annie Ernaux qui aurait mangé Florence Foresti, Chloé rejoue ses amours réelles et imaginaires, avec beaucoup d'autodérision, le sens du tragique, une chanson en yaourt, quelques personnages, et pas mal de danse lascive.
Ce premier seule-en-scène, a fait salle comble à Avignon et au théâtre du Rond-point à Paris et a été chaleureusement accueilli par la critique.
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