Soirée de kancement du nouveau numéro de la revue Communications : "Danser en lutte".
' Si je ne peux pas danser, ce n'est pas ma révolution. ' Cette phrase attribuée à l'activiste Emma Goldman résonne avec nombre de mobilisations sociales des dernières années, marquées par des danses et des gestes expressifs. À travers plusieurs études de cas et à partir d'approches disciplinaires multiples, ce numéro explore la façon dont ce phénomène rejoue les répertoires de la revendication sociale et interroge le rapport du corps à la politique, la vulnérabilité, la non-violence, ou aux forces de l'ordre.
D'où viennent les gestes qui composent les danses, que disent-ils et que font-ils ? À quels risques, aussi, leur polysémie ou leur ambiguïté exposent-elles ? On découvre que tout en étant une ' technique de soi ' émancipatrice, le fait de danser en lutte ouvre souvent de nouveaux soulèvements, de nouvelles questions, parfois de nouvelles fractures.
Répondantes :
Marie Glon, maîtresse de conférences en danse à l'université de Lille, ses recherches portent sur les liens entre les pratiques corporelles, les pratiques d'écriture et le pouvoir.
Bianca Maurmayr, maîtresse de conférences en danse à l'université de Lille, ses recherches portent sur l'histoire de la danse et du corps à l'époque moderne, les transferts culturels et la circulation du savoir, l'articulation entre théorie et pratique des arts.
Marie Glon et Bianca Maurmayr sont co-directrices de Danser en lutte (numéro 115 de la revue Communications).
Avec :
Luar Maria Escobar, chercheuse, enseignante, chorégraphe et docteure en danse et en arts du spectacle. Ses recherches se consacrent à explorer l'articulation entre les dimensions sensibles et signifiantes du geste humain dans le domaine de la danse, du théâtre et du monde social.
Laetitia Angot, danseuse, chorégraphe, pédagogue et directrice artistique de La Permanence Chorégraphique.
Chloé Kazemzadegan, danseuse pour La permanence Chorégraphique et directrice artistique et chorégraphe pour La Grande Mêlée.
Marguerite Trabut, danseuse pour La permanence Chorégraphique et doctorante à l'université Paris-Saclay en science politique ; sa thèse porte sur "Les psychologues de soutien dans la police nationale".
En discussion avec :
Violeta Salvatierra, docteure et chercheure associée spécialisée dans les liens entre danse et éducation somatique comme espace d'expérimentations micropolitiques.
Aurélie Berland, chorégraphe, notatrice Laban et directrice artistique de la Cie Gramma.
Barbara Manzetti, chorégraphe, danseuse, artiste, co-autrice de Rester.Etranger.
Anna Louise Milne, directrice d'études à l'Institut de l'université de Londres à Paris (ULIP), où elle dirige le Paris Centre for Migrant Writing and Expression.
Les participants de La Permanence Chorégraphique.
Cette rencontre fera l'objet de traductions pour permettre l'échange entre toutes les personnes présentes. Elle sera enregistrée par Radio RAPTZ et se poursuivra au cours d'un pot convivial.
ud83dudd17Présentation du numéro : https://www.seuil.com/ouvrage/communications-n-115-danser-en-lutte-collectif/9782021574654
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du festival : "C'est toujours déjà un festival, C'est toujours déjà cosmique !", un festival mensuel sur plusieurs journées, organisé par La Permanence Chorégraphique et pensé pour :
chérir des amitiés en pensée et en acte,
soutenir les imaginaires là où il y a des frontières,
vivre ensemble les rues et les temps qui courent !
ud83dudccd Pour participer à cet événement et découvrir le programme complet où se trament pratiques dansées, de rencontre et de solidarité, performances et mobilisation au coeur du 18e arrondissement de Paris, merci d'envoyer au plus vite un mail à : ud83dudce7 permanencechoregraphiqueprod@gmail.com
ud83dudd17 Découvrir La Permanence Chorégraphique :
https://lapermanencechoregraphique.com/
La Permanence Chorégraphique organise cet événement à l'occasion de la parution de la revue internationale Communications et de son numéro spécial "Danser en lutte", auquel Laetitia Angot, Chloé Kazemzadegan, et Marguerite Trabut ont contribué pour l'article "Gestes Pérennes : des danses pour une Hospitalité Manifeste". Cette pièce chorégraphique, menée une semaine par mois depuis 2019 aux Jardins d'Éole, réunit artistes, habitants, et personnes en situation d'exil et de précarité.
Cette action est réalisée en collaboration sine qua none avec Les P'tits Dej's Solidaires et en partenariat avec La Bibliothèque Vaclav Havel, Le Cinq du 104, Radio Raptz et en 2023 avec L'Etoile du Nord et La Cie Cécile Loyer. Elle bénéficie du soutien financier de la DGCA - Direction générale de la création artistique, de la Politique de la Ville et de la Ville de Paris (DSOL-DDCT-DAC) de la Mairie du 18e arrondissement et des dons et cotisations des particuliers.
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