Photo © Marc Domage
Dans le cadre du festival de danse La Beauté du geste, festival de danse dans le Bassin minier
Création 2013, reprise automne 2024, pièce pour 8 danseurs et 2 batteurs à partir de 10 ans
Huit danseurs, deux batteurs. Dix hommes donc pour interpréter cette pièce phare du répertoire de la danse contemporaine dont la puissance ravageuse et le plaisir évident ne pourra pas vous laisser indifférent.e.s.
Le chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique national de Montpellier Christian Rizzo nous raconte une scène vécue à Istanbul. ' À quelques minutes de la fin d'un spectacle auquel j'assiste, surgit comme de nulle part une bande d'hommes qui exécute une danse folklorique très courte et disparaît aussitôt. ' Instant bref qui le saisira. Plutôt que de recréer l'instant, le chorégraphe piste ses souvenirs dans l'action des corps sur scène. Ceux des percussionnistes, Didier Ambact et King Q4 qui frappent toms, caisses claires, cymbales et grosses caisses dans un rythme soutenu. Ceux des danseurs dont les battements contre le sol, le claquement des mains qui s'attrapent et les frottements des tissus répondent aux instrumentistes. Rythmes qui rassemblent ou s'affrontent, qui battent le tempo de festivités fraternelles pour revivre à chaque représentation la fulgurance de cette apparition toujours aussi exaltante.
Il y a près de dix ans, le chorégraphe recevait le Grand Prix danse du Syndicat de la critique pour d'après une histoire vraie qu'il a choisi de remonter aujourd'hui.
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