À l'occasion du 120e anniversaire du Prix Nobel de Frédéric Mistral (1904) et du 130e anniversaire de la naissance de Jean Giono (1895), il a paru intéressant de confronter ces deux grands écrivains de Provence.
Tout les sépare ou presque : l'époque, la langue, les genres littéraires, l'expérience de la vie, les convictions et surtout le grand mépris affiché par Giono à l'égard de Mistral et du Félibrige. Le progrès qu'ils contestent, avec des nuances, n'est pas le même chez les deux hommes. Et pourtant des convergences existent entre eux dans la façon dont ils ont su imaginer, chacun à sa façon, un univers ' postmoderne ' qui correspond à des interrogations de notre temps.
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