LE SPECTACLE
Un seule-en- scène autobiographique, un récit de vie teinté d'humour noir, une histoire de famille.
Lalalangue est une histoire de famille. Celle d'un père, premier de cordée, qui entraîne tout le monde dans sa chute. La mère, fracassée au bas des Calanques, est amputée d'une jambe et promet, à l'hôpital, de se venger sur les enfants à venir. La petite dernière paiera plein pot. Biberonnée aux névroses maternelles, elle entonne aujourd'hui des airs de messe avec irrévérence, rit, empoigne la démolition méthodique vécue. Si, pour Lacan, la "lalangue" recoupe le champ lexical du dictionnaire familial et de ses traumas, Frédérique Voruz – issue du Théâtre du Soleil, compagnie d'Ariane Mnouchkine - s'en empare pour renaître par la scène et la psychanalyse. Une résurrection émancipatrice.
"Lalalangue est une confession héroïque." Ariane Mnouchkine
"Il fallait oser. Frédérique Voruz l'a fait. Elle déroule son aventure personnelle. Au-delà de ce récit sensible, à la limite du tragique mais follement drôle, Lalalangue, qui, selon le jargon psychanalytique lacanien, évoque le dictionnaire ayant cours dans la seule famille concernée, est l'occasion de saluer un travail remarquable. Et une comédienne talentueuse." L'Humanité
"Un conte contemporain un brin puritain à faire froid dans le dos, et à faire rire à s'en déboîter la mâchoire." Théâtre online
'Lalalangue offre, par son jeu comme par sa langue, un brillant travail d'auto-analyse. En embrassant tous les registres, la comédienne et autrice nous livre le cheminement vers son propre désir : le théâtre.' Sceneweb.fr
"Une plongée féroce dans la folie destructrice. On rit beaucoup. Elle est drôle, cocasse, terrible dans la détresse comme dans la fureur. Frédérique Voruz ne se contente pas de dévoiler ses secrets de famille, ses secrets de maturation en quelque sorte. Comment elle a grandi ? Comment elle est devenue comédienne ? Non, elle joue sa vie, littéralement. Elle prend des risques. Elle est comme une acrobate sur un fil. Mais elle ne se casse pas la figure." Armelle Héliot
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