D'Haïti à la Guyane, de Gorée à Paris, posé dans l'espace public, l'Afromaton a circulé à la rencontre des identités noires dispersées. Il a voyagé en pirogue, en soute d'avion, tordu dans des coffres de voitures, porté à dos comme un marchand porte ses tapis, à califourchon sur des motos-taxi de Ouidah…
Depuis 2016, dans la cabine en carton waxé, d'Haïti à la Guyane, de Gorée à Paris, ont défilé un grand nombre de personnes qui racontent leur noireté à elles, leur parcours, une histoire personnelle qui éclaire la grande histoire de l'esclavage et des colonisations.
Pendant le festival, l'Afromaton se transforme en mini-cabine de projection. La vidéo ne montrera pas tout, ni tout le monde, ni tout ce qui a été dit, vécu, éprouvé par ses occupantes et occupants éphémères. Elle n'est qu'une première étape dans l'élaboration d'un futur documentaire.
|