Laurel et Hardy ne forment qu'une entité, un seul corps divisé en deux, le maigre et le gros, le rusé et le lourdaud, le grand et le petit. À eux deux, ils nous plongent dans les premiers temps du cinéma burlesque américain avec trois courts métrages tournés au tout début de leur carrière, entre 1927 et 1929. Le premier Œil pour œil dans lequel le duo se lance dans le projet loufoque de vendre des sapins de Noël en plein été. Le second Vive la liberté, l'histoire de deux prisonniers évadés qui se retrouvent en liberté mais sans leur pantalon. Et le troisième La bataille du siècle, un match de boxe qui dégénère en bataille de tartes à la crème. Trois coups de génie remis en musique par Cyrille Aufort, sous la direction du chef d'orchestre Jean Deroyer. On rit aux larmes devant les gags et les maladresses de ce tandem de choc qui remet au goût du jour le cinéma muet. Un ciné-concert drôle et nostalgique pour ouvrir en famille les portes d'un monde oublié, dans lequel la musique vient remplacer les mots.
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