Résolument actuel, ce grand classique nous entraine dans un univers absurde plein d'humour, de nihilisme et d'une philosophie caustique nous laissant un délicieux sentiment d'étourdissement.
Vivre quelle affaire ! Mourir la belle affaire ! Winnie vieillit, vieillit depuis longtemps, très longtemps. Le temps passe sur elle, elle l'attrape à bras le corps, sa bouche en fait des mots. Elle s'accroche à ses objets, à sa vie d'avant, à ses souvenirs, bons et moins bons ; à son homme aussi, tout près et loin en même temps, qui l'écoute, qui la voit peut-être. Elle vit, elle parle, elle parle, elle se sent vivante. Sa mémoire se mélange un peu, quelle importance, tout le bas de son corps est immobilisé, quelle importance ! Oh quels beaux jours elle vit encore ! Oh les beaux jours est, à l'origine, écrite en anglais et créée à New York le 17 septembre 1961. Beckett en fait lui-même une version française en 1963, créée au cours de l'été à la Biennale de Venise. Les premières représentations ont lieu en octobre au Théâtre de l'Odéon dans une mise en scène de Roger Blin, avec Madeleine Renaud dans le personnage de Winnie, rôle qui deviendra l'un des plus marquants de sa carrière. COMPAGNIE LA PETITE ELFE. Mise en scène et jeu Françoise Tixier. Avec Bénédicte Bianchin et Daniel Pinault. Structure Michel Piétu et Daniel Pinault. Habillage de la structure Marie Martineau. Lumière Emmanuel Delaire. Production Compagnie La petite elfe. Soutiens Ville de Saint- Jean-de-Braye, Ville d'Ingré et Ville d'Ormes.
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