Mages farfelu·e·s ou explorateur·rice·s venu·e·s de contrées inconnues, les bambins en pleine ébullition créative de La Maison de mon esprit sont d'abord libres d'être et d'inventer derrière leurs masques et leurs toges blanches.
Le collectif suisse Old Masters signe sa première pièce pour enfants : ici ni règles ni maîtres. L'imaginaire est aux commandes.
Un ventilateur et un abat-jour en papier leur suffisent pour créer des choses belles, inutiles ou fonctionnelles, reproduire des mondes ou en inventer de nouveaux. Kim, Cleub et Mauro se fichent bien des jugements de valeur. Ce qui n'est pas encore le cas de Jonathan, le cousin de Cleub en admiration devant ces constructions improbables et ces jeux mystérieux. Lui ne cesse de se trouver nul. Heureusement, dans La Maison de mon esprit, il n'y a ni réussites, ni ratés. Ici, on laisse libre cours à son imagination avec tout ce qui passe sous la main. Le collectif Old Masters emploie les vestiges de ses anciens spectacles – des éléments de décors aux costumes, en passant par des bribes de dialogues – pour créer sa première pièce pour enfants. Un âge, dont le génie plastique et politique n'est pas assez reconnu, où l'on ne cesse de composer avec les autres des manières d'être ensemble, avec humour et créativité, sans normes ni préjugés
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