D'un geste intense mais toujours délicat, Ambre Senatore entremêle ainsi sa propre histoire - faite d'Italie - avec celles que sont venu - es lui confier de nombreux - ses inconnu - es.
Dans un dialogue constant avec la musique de Jonathan Seilman, Ambra Senatore, chorégraphe du lien et de l'humain, renoue avec la forme du solo. L'occasion d'un retour aux sources aussi personnel qu'universel. Car dans le travail de la directrice du Centre Chorégraphique National de Nantes, la relation au0300 autrui n'est jamais loin. Ici, c'est au détour d'objets soigneusement dispersés sur le plateau qu'elle surgit. À travers ces fragments du quotidien qui n'en sont pas moins les dépositaires d'une mémoire, d'un passé qui ne demandent qu'à être partagés. Appartenance, déracinement, nostalgie du pays : sans jamais verser dans l'explicite, elle orchestre une subtile matière au0300 réflexion sur l'identité. Avec un art consommé de la composition, sa danse célèbre les racines qui nous constituent. Celles qui nous ancrent quelque part et nous permettent, depuis cet ici, d'embrasser tous les ailleurs. Projet , chorégraphie par Ambra Senatore Musique originale : Jonathan Seilman Lumières : Fausto Bonvini Regards extérieurs : Claudia Catarzi, Andrea Rocaglione, Agustina Sario
|