L'Envahissement de l'être : danser avec Duras
Noir... Générique hors-champ... La voix de Marguerite Duras. Fondu à l'ouverture... Bord de plateau, la traversée de Thomas Lebrun. Envahissement. Le verbe et le geste. Marguerite et Thomas. La danse est écriture. Thomas est Marguerite. Envahissement. ' On ne peut pas écrire sans la force du corps. '. Ecrire dans l'intimité des notes en bas de page pour ce portrait en creux à la grammaire faite de gestes. Et puis, les mots. Les mots pour danser ce pas de deux où les silences, les respirations et la voix si singulière de Marguerite Duras se métamorphosent en mouvement. En réflexion. En miroir. Bouleversant. Thomas Lebrun incarne, fait prendre chaire. Habité.e et sublime. Subtil.e et puissant.e. L'allusion est parfaite. ' Le corps s'emporte, se souvient, il danse sous dictée de la musique, il dévore, il brûle, il est fou de bonheur, il danse, il brûle ((...)) '. Une déclaration d'Amour. Renversant. Conception, chorégraphie et interprétation : Thomas Lebrun Rencontre avec Thomas Lebrun à l'issue de la représentation du 5 décembre.
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