Fampitaha, fampita, fampitàna questionne l'histoire coloniale de l'île rouge et l'asymétrie de considération des Hommes.
Deuxième volet d'un diptyque débuté avec la création radiophonique _Rouge cratère_, autour de l'oralité de la langue malgache, _Fampitaha, fampita, fampitàna_ questionne l'histoire coloniale de l'île rouge et l'asymétrie de considération des Hommes. Entourée du guitariste Joël Rabesolo et des performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, Soa Ratsifandrihana voyage vers elle-même dans une forme d'errance où les racines, passées à la décantation du temps, œuvrent telles une créolisation dont les influences mènent à une fécondité inouïe de cultures. La chorégraphe – éclatante de vitalité dans gr oo ve – joue des accentuations et proximités entre fampitaha, fampita, fampitàna, mots signifiant comparaison, transmission et rivalité, pour regarder en face ses propres contradictions et danser dans une perpétuelle métamorphose.
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