Une histoire d'amour bouleversante, des personnages qui marquent à jamais, une matière théâtrale évidente : bienvenue dans Belle du Seigneur.
Ça démarrait pourtant bien : elle est belle, il est fort, ils vont donc s'aimer. Mais rien n'est aussi simple. Ariane – adaptation du célèbre roman Belle du Seigneur d'Albert Cohen et dernier volet du cycle que consacre le Théâtre Oblique à l'écrivain suisse – commence exactement là où s'est achevé Mangeclous (présenté à La Renaissance en 2022).
Solal s'est introduit secrètement dans la chambre d'une jeune femme, Ariane. Ils deviennent des amants éperdus, mais, dans le monde qui les entoure, les conventions se craquellent et laissent apercevoir une réalité bien moins idyllique... Avec cette tragi-comédie moderne, Albert Cohen donne à voir la déraison profonde de l'abîme sentimental et la beauté qui peut néanmoins en jaillir, nous plaçant à la fois devant la sublime ascension de ses personnages et leur inévitable chute…
Un spectacle démesuré, festif et contrasté, un texte monumental porté par une distribution de choix
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