Cédric Cherdel utilise le plateau comme laboratoire des relations humaines au sein d'un groupe.
Dans un univers festif, il observe chaque interaction, tentative, imprévu, ratage qui régissent les liens des individus entre eux. Subtil et joyeusement décalé ! Avec ce projet chorégraphique, Cédric Cherdel interroge les espaces d'oppression et les espaces de liberté. Il puise dans l'énergie du carnaval, ses danses, ses luttes et ses plaisirs pour questionner une nouvelle construction sociale. Le carnaval, lieu de satire, est le rappel du contre-pouvoir, d'une clameur populaire. Les cinq interprètes entrelacent la danse et la voix : la marche, le cri, la polyphonie et l'expressivité. En exerçant et en articulant ces pratiques multiples, ils envisagent le plateau comme un atelier de fabrique et tentent avec réussite ou échec, avec humour et dérision de trouver le son qui unira leurs voix. Cette mascarade propose une danse énergique, chantée, et rythmée, un acte ' pince sans rire ', comme un passage vers un nouveau printemps.
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