Avec cette nouvelle création, Ambra Senatore renoue avec le solo, forme qui a marqué ses débuts de danseuse.
On retrouve, dans ses créations reconnaissables entre toutes, le rapport entre réalité et fiction, l'appui sur les relations et les gestes quotidiens, le décalage ludique, la profonde humanité. Ce solo naît du besoin de questionner le lien aux lieux, aux personnes, aux évènements qui constituent nos identités. Il se nourrit de réflexions sur les notions de ' chez soi ', de racines, sur la relation à des ailleurs desquels on s'est éloigné, par choix ou par manque de choix. En croisant danse et voix, la chorégraphe se laisse traverser par des récits de femmes, des histoires de départs, de retours, mais aussi d'attente et d'engagement. La collaboration étroite avec le compositeur Jonathan Seilman prend ici une place encore plus importante que dans le passé.
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