Avec une infinie tendresse et beaucoup d'humour, Sylvain Riéjou remonte le temps pour raconter comment, au milieu de son adolescence, la danse a marqué sa relation à la sensualité et au corps en général. Une introspection ultra rafraîchissante où l'on croise autant Patrick Swayze que Gilbert Bécaud, Offenbach ou Serge Gainsbourg !
Après deux solos en compagnie de son double projeté sur écran, le chorégraphe crée aujourd'hui une pièce pour quatre interprètes, avec l'idée d'explorer la place de la danse dans les rencontres amoureuses. Il part pour cela de sa propre histoire : adolescent dans les années 1990, il grandit en regardant Dirty Dancing ou Ghost – autant de films qui exposent des relations hétéronormées et qui, pourtant, vont contribuer, à leur manière, à son émancipation d'homme gay. Je badine avec l'amour, c'est l'occasion de s'intéresser à cette confusion des genres propre à sa génération. Les corps se touchent, les danses se mêlent, la justesse du mouvement reposant sur un lien étroit avec la musique. Tantôt animateur de show ou commentateur sportif, il raconte les bals populaires et les soirées électro, mime des scènes de films culte, engage un slow sur un air langoureux. Toujours sur le fil, son discours plein de vie oscille constamment entre rire et poésie, intimité et ironie, Sylvain Riéjou prenant un plaisir certain à jouer avec les clichés pour mieux les détourner. Un plaisir hautement communicatif pour un spectacle percutant tout en hilarante légèreté !
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