Frank Peter Zimmermann compte parmi les plus grands violonistes de notre temps et, pour un violoniste, le concerto de Brahms est le graal absolu, plus grand par ses dimensions et sa profondeur de sentiments que tout ce qui s'était écrit auparavant. Le violon y alterne d'étourdissantes acrobaties et des moments de grande tendresse et poésie. Le violon est encore à l'honneur dans la suite orchestrale Shéhérazade de Rimski-Korsakov, où ses volutes sensuelles traduisent la séduction irrésistible de l'héroïne des Mille et Une Nuits. En quatre tableaux, un Orient de rêve est brossé par un orchestre aux mille (et une) couleurs.
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