Née en 1980 à Marseille, elle vit entre Berlin et Rome.
La campagne italienne était autrefois pleine de lucioles, mais désormais le scintillement des phares au loin parsème les champs pendant que les clients partent à la recherche d'un compagnon d'une nuit. Dans la chaleur de la nuit, la lueur réfléchissante des autres corps bioluminescents renvoie la magie des lumières scintillantes dans l'obscurité.
Pauline Curnier Jardin est une artiste qui travaille avec l'installation, la performance, le cinéma et le dessin. Ses installations cinématographiques créent des univers peu orthodoxes et racontent des histoires proposant des récits alternatifs.
Elle est lauréate du Prix allemand de la Nationalgalerie (2019), du Prix Villa Romana à Florence (2021) et pensionnaire de la bourse de la Villa Médicis à Rome (2019-2020). Son travail a été présenté au Kiasma, Helsinki (2024) ; MACRO, Rome (2024) ; Centraal Museum, Utrecht (2023) ; Kunsthaus Pasquart, Bienne (2023) ; CRAC Occitanie, Sète (2022) ; FRAC Corse (2022) ; Fondation Memmo, Rome (2022) ; Haus der Kulturen der Welt (HKW), Berlin (2022) ; LIAF, Venise et Kabelvåg (2022) ; Hamburger Bahnhof-Museum für Gegenwart, Berlin (2021) ; INDEX – Fondation suédoise d'art contemporain, Stockholm (2021) ; Festival Steirischer Herbst, Graz (2020) ; Manifeste 13, Marseille (2020) ; Palais de Tokyo, Paris (2020 et 2013) ; l'Assemblée de Bergen, Biennale de Bergen (2019) ; Festival international du film de Rotterdam (2018) ; la 57e Biennale de Venise (2017) ; Tate Modern, Londres (2017) ; Performa 15, New York (2015).
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