Ils ont une nuit pour choisir lesquels d'entre eux partiront comme otages...
Paris 1942. Sept convives, s'étant plus ou moins bien accommodés à l'Occupation allemande, se retrouvent chez l'un d'eux pour fêter l'anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, lorsqu'au pied de leur immeuble sont abattus deux officiers allemands. En représailles, la Gestapo investit l'immeuble et décide de prendre deux otages par appartement. Mais le Commandant Kaubach, qui dirige l'opération, reconnaît en la personne du propriétaire de l'appartement, M. Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Soucieux d'entretenir les rapports courtois qu'il a toujours eus avec lui, il décide de les laisser finir leur dîner et de ne passer prendre ses otages qu'au dessert. Mieux...il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux otages qui l'accompagneront. C'est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves.
'Bien loin de dépeindre une époque sur laquelle tout a déjà été écrit, cette pièce développe une intrigue intemporelle, universelle et terriblement humaine, à laquelle chaque spectateur s'identifie obligatoirement finissant inévitablement par se demander : ' Que ferais-je à leur place ? '. Et de cette implication directe du spectateur confronté à la lâcheté des uns et des autres, naît, en contrepoint de ce drame, le rire exutoire comme dernier recours, faisant de cette pièce une pure " comédie dramatique" au sens le plus noble et divertissant du terme. Et pour toutes ces raisons, je me réjouis, comme toute l'équipe, de dresser à nouveau la table de ce Repas quelque peu amer.' Julien Sibre
'La pièce est admirablement ficelée, on y atteint des abîmes dans la lâcheté et la médiocrité humaine, incarnées par de saisissants comédiens. Osera-t-on avouer que leur descente dans l'abjection est fascinante ?' Télérama
'Mise en scène au cordeau, texte jubilatoire, huis clos impitoyable : un pur régal !' Le Parisien Magazine
'Carnassier et impitoyable, un joyau théâtral.' Paris Match
'Une intensité à couper le souffle.' Le Parisien.
'Pense le pire de l'être humain, tu seras toujours au-dessous de la vérité.' VSD
'Thierry Frémont entraîne à sa suite ce chorus d'excellents comédiens (...). Ils nous captivent et nous déconcertent en nous faisant rire malgré nous. Une excellente soirée.' Théâtral Magazine
[Map - refresh the page if the map does not show up]