Noémi Boutin invite Les Ateliers du violoncelle, rendez-vous orchestré avec Vincent Courtois et Éric-Maria Couturier. Deux concerts pour une soirée dédiée au violoncelle, instrument à la sonorité réparatrice et autour duquel il fait bon se rassembler.
Extensions et Déambulations Un programme résolument tellurique pour explorer les multiples facettes du violoncelle qui nous porte et nous transporte. Selon l'historien Yuval Noah Harari, rien ne ressemble, en biologie, à des droits. Car ' si les oiseaux volent, ce n'est pas parce qu'ils ont le droit de voler, mais parce qu'ils ont des ailes '. Partant de ce constat, quelle serait notre légitimité d'artiste à avoir (aussi) des ailes ? Quel serait notre droit à voler et à rêver ? Cinq violoncellistes nous offrent une réponse à ces questions interprétant tour à tour un solo de violoncelle sous forme d'exutoire, suivi d'une création très personnelle en trio, puis une Musique de tables à la complexité rythmique résonante, et enfin un final poétique avec les Petits visages, terme du XIIe désignant les facettes d'une même idée.
Fantaisies populaires Noémi Boutin et Jeanne Bleuse mêlent leurs talents multiples pour un concert d'une rare délicatesse. On a souvent l'impression d'assister à une rencontre intime quand on assiste à un concert de musique de chambre. Pour l'heure, la violoncelliste Noémi Boutin et la pianiste Jeanne Bleuse nous convient à un voyage musical dans les méandres des passions humaines, avec deux compositrices : Fanny Hensel-Mendelssohn et Clara Schumann. En contrepoint, les accents folkloriques issus d'Espagne (Manuel de Falla), de République tchèque (Leoš Janácek) et de Hongrie (Béla Bartók) dessinent le parcours de ces compositeurs qui ont battu la campagne et récolté les trésors des traditions musicales de leur pays. Fanny Hensel-Mendelssohn et Clara Schumann auraient certainement été parmi les figures les plus marquantes du romantisme allemand si elles avaient été des hommes. Manuel de Falla, Leoš Janácek et Béla Bartók auraient, quant à eux, été vénérés s'ils n'avaient pas eu cet attachement profond au peuple. Restent leurs œuvres magistrales qui nous appellent à ne jamais renoncer.
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