Pièce fascinante et subtile, révélation de la dernière Biennale de la danse de Lyon ! Le mycélium est le vaste réseau souterrain tissé par les champignons pour échanger des nutriments.
Christos Papadopoulos, toujours très influencé par l'organicité de la nature, transfère la vitalité de ces influx dans les corps du Ballet de l'Opéra de Lyon. Les vingt danseurs magnétiques évoluent au rythme des vibrations sonores du compositeur de musique électronique Coti K. et démontrent une nouvelle fois l'excellence de leur talent.
On assiste, fascinés, à cette transe pulsatile, où le tout rejoint l'unique et l'unique le tout. À partir de micromouvements, de décalages de rythme, de structures répétitives, les danseurs, influencés par l'univers sonore, se connectent par une infinité de terminaisons invisibles, à l'image des ramifications du mycélium. Une œuvre d'une beauté plastique hypnotique, qui nous parle de l'impalpable et de l'essentiel : l'écoute des autres, l'écoute du monde… à l'unisson !
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