Gounouj signifie ' grenouille ' dans le créole de certaines régions de Guadeloupe, île d'origine de Léo Lérus. Depuis ce territoire luxuriant, le chorégraphe déploie un quatuor, où chaque interprète est relié par des tiges invisibles.
Comment décrire le sentiment de vulnérabilité, de découragement ou l'espoir qui peut naître face aux crises écologiques ? Mariant habilement la danse gwoka traditionnelle avec des éléments contemporains et techno-logiques, Léo Lérus s'inspire des traditions de sa terre natale pour créer une composition chorégraphique. La question d'équilibre et de déséquilibre qui se pose dans cet écosystème constitue la colonne vertébrale du spectacle.
Formé par Léna Blou, Léo Lérus a affine sa danse avec des chorégraphes de premier plan de la scène internationale, comme Wayne McGregor, Ohad Naharin ou encore Sharon Eyal. Il affirme une fois de plus la physicalité de ses créations et se nourrit d'une recherche sensible de l'évolution identitaire et culturelle guadeloupéenne
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