Ici, on consomme le temps dans des pintes. On s'enivre de belles histoires, on se retrouve plus que pour boire. Ici, on ne compte plus la mousse, on libère les émotions. Ici, on danse comme avant, on sourit, on montre les dents. On se tamponne les coudes, on se déshabille du regard. On lâche prise, on se tient chaud, on cicatrise. Ici, on tisse le fil, on construit un rien, on crée du lien. On boit un coup, on se prend des coups mais à coup sûr on y revient. On frappe le bois, on colle des mains, on hausse la voix, on tape
du poing. On pardonne le geste, on se serre la main. Après avoir exploré le Fest-Noz dans leur première pièce Tsef Zon(e), Nolwenn et Pauline ont cherché quelle autre entité fait vivre la population, la fait se retrouver. Pour le second projet de la compagnie C'hoari, elles ont choisi d'explorer le monde des bars populaires et de questionner leur rôle social
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