Dans le premier volet de son diptyque homérique, la metteuse en scène Pauline Bayle remet Achille et Hector sur le ring d'une Iliade très punchy.
24 chants, 15 337 vers : Homère n'y est pas allé de main morte pour graver dans le marbre six jours d'une guerre sans fin entre Grecs et Troyens, sous le regard primesautier des dieux de l'Olympe. Dans les rôles principaux : Achille le sanguin stratège face à Hector, le combattant de devoir. Pour mettre en lumière ces deux parangons d'héroïsme, Pauline Bayle a pris tous les clichés à contrepied : pas de décors surchargés mais quelques chaises, du papier, du sang et des paillettes. Pas de costumes d'époque mais des interprètes en jeans et T-shirt noirs, pas de héros virils et forcément masculins mais des comédiennes et des comédiens aux rôles interchangeables. Libéré des artifices, l'imaginaire galope au rythme de ce récit batailleur et fougueux. Qui a dit que les héros étaient fatigués ?
Vous en voulez plus ? Voyez Odyssée, vendredi 13 à la Lucarne
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