' Un vibrant hommage à la vie. ' - Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles
Elles sont en train de jouer chez des amis, je les emmènerai à l'école demain matin. Tu iras les chercher. C'était le 30 janvier 2011. Je ne les ai plus jamais vues.
D'origine italienne, Irina Lucidi vit en Suisse avec son mari et ses deux filles de six ans. Rien n'annonce le drame à venir. Un jour, le père disparaît emmenant avec lui les deux enfants. Il est retrouvé mort quelques jours plus tard - il s'est suicidé - et les fillettes resteront à jamais introuvables. Sans les corps, le deuil est impossible et la vie oscille entre l'espoir secret d'une réapparition et le gouffre de la douleur.
Dans ce seule en scène solaire, Gaia Saitta, impressionnante de justesse, s'empare de ce fait divers, de cette histoire vraie tristement connue en Italie, pour raconter avec pudeur le chemin tortueux d'une femme dans la solitude de la tragédie. Elle donne corps aux émotions d'Irina ; une mère qui se bat contre l'insoutenable, une femme qui pense ne jamais pouvoir aimer à nouveau et entreprend malgré tout de se reconstruire une vie, pas à pas.
Enquête en direct et poésie intime avancent en parallèle, avec la complicité d'un public qui devient protagoniste d'un soir. Prenant à témoin les spectateur·rices, elle partage la résistance de cette femme et relaie son combat pour le droit au bonheur, dans lequel chacun·e peut se reconnaître.
' Un manifeste pour la vie comme pour le théâtre. ' - Emmanuelle Bouchez, Télérama
Avec l'aide des Tournées Art et Vie
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