Les Quatre Saisons de Vivaldi se déplient sous un nouveau jour, orchestrées par les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker et Radouan Mriziga. Composant un contrepoint à la musique en s'inspirant de la nature, iels y distillent leurs questionnements sur la crise écologique.
Souvent inspirée par les grands compositeurs, Anne Teresa De Keersmaeker s'associe au chorégraphe Radouan Mriziga pour explorer un tube de la musique classique : Les Quatre Saisons de Vivaldi. Tous·tes les deux féru·e·s d'observation de la nature, iels ont conçu Il Cimento dell'Armonia e dell'Inventione en s'inspirant des géométries de la nature et des constellations célestes, pour créer un contrepoint dansé à la musique. À l'heure du dérèglement climatique, où les saisons deviennent indistinctes, cette contemplation joyeuse devient un espace pour interroger la crise écologique et l'urgence de repenser nos liens avec les écosystèmes menacés. Ce chef-d'œuvre composé il y a trois siècles, ici interprété par la violoniste Amandine Beyer, poursuit son chemin dans l'histoire pour faire jaillir des enjeux écologiques et politiques brûlants.
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