Du propre aveu de Mozart, il règne un élan tempétueux dans la Symphonie n°35 dite Haffner : ' Le premier mouvement doit être joué avec beaucoup de feu ; le dernier, aussi vite que possible '. Écrite aux lendemains de la première de l'opéra L'enlèvement au sérail, la Symphonie Haffner (du nom de son commanditaire) est un tourbillon irrésistible de joie.
On retrouve la même fièvre mélodique dans l'éclatant Concerto pour piano n°14. Le soliste y noue avec l'orchestre un dialogue qui rappelle cette fois les échanges véloces des Noces de Figaro.
Pour introduire ce programme entièrement mozartien, la Symphonie n°33 s'avère un joyau tout aussi allègre et vif.
Un concert mené à un tempo d'enfer !
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