Wilda, ancienne ouvrière d'usine métallurgique, blanche, divorcée, cinquantenaire. Accompagnée par son amie Annette, elle se lance dans une entreprise folle : faire chanter le PDG de Kentucky Aluminium dans l'espoir de faire rouvrir l'usine qui a laissé de nombreuses personnes sans emploi. À force d'affirmations positives elles raniment l'enthousiasme dans leur communauté, une bande d'écorchés multiethnique et multigénérationnelle, et se lancent dans un joyeux combat qui à l'individualisme répond par une solidarité indéfectible. Après La Brèche, créé pendant la 73e édition du Festival d'Avignon, l'autrice américaine Naomi Wallace propose le deuxième volet d'une trilogie liée au Kentucky à Tommy Milliot, désormais directeur du Nouveau Théâtre Besançon, Centre dramatique national. Critique sociale acérée écrite pour neuf personnages, Qui a besoin du ciel plonge dans les blessures de l'Amérique et scanne les relations familiales, dans une langue incandescente qui se joue des conventions théâtrales en passant du drame à la frontière du burlesque. Un spectacle coup de poing, bouleversant d'humanité et de poésie, qui donne une grande leçon d'espoir et de fraternité.
' WILDA– Je vais être clean, tellement clean que je vais briller. Tu sais pourquoi ? ANNETTE– Parce que c'est le cinquantième anniversaire de Donald Duck ? '
Extrait du texte
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