Comment faire en sorte que la (ou une) révolution advienne, dans l'énergie de l'émeute et d'un changement radical de société ? Comment faire en sorte que la (ou les) révolution(s) ne soient pas juste un souvenir, un ' lieu de mémoire ', relégué au passé et sans place dans le présent ou l'avenir ? Judith Davis avec son film Tout ce qu'il me reste de la révolution (2018) et Leslie Kaplan dans différents ouvrages (Mathias et la Révolution, 2017 ; Mai 68, le chaos peut être un chantier, 2018) mettent en avant des personnages et des dispositifs pour penser, écrire et filmer la révolution, pour que celle-ci reste un mouvement.
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