La riposte de l'Europe catholique à la Réforme va faire du portrait une arme : portraits de souverains, de papes, de cardinaux se multiplient et diffusent l'image d'une foi triomphante. Le style baroque contribue à cet élan.
Parallèlement, dans les Pays-Bas du Nord à majorité protestante, la bourgeoisie marchande fortunée commande aux peintres des portraits susceptibles de donner une image positive et respectable du modèle, tout en s'attachant à retranscrire sa profondeur psychologique. Les portraits de famille et les portraits de groupe se développent au sein d'une République fière de sa réussite.
Cycle : Le portrait dans tous ses états
Le portrait est un des domaines essentiels de l'art, que tous les grands noms de la peinture ont pratiqué. Il manifeste au cours du temps, une constante évolution et une continuelle transformation. À première vue, il s'agit de donner à chaque fois, une image d'un être humain. Mais est-ce seulement la reproduction imitative de l'individu que l'on attend du portrait ? Celui-ci n'a-t-il pas d'autres fonctions ?
Le cycle s'efforcera de répondre à ces questions, en abordant les particularités de chaque siècle et de chaque aire géographique européenne.
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