LE SPECTACLE
Des vibrations du Maroc aux palpitations actuelles des danses urbaines
Le chorégraphe Fouad Boussouf propose une pièce ardente et puissante pour 7 danseurs, qui conjugue ses origines marocaines avec les cultures urbaines.
N'y a-t-il pas une analogie avec le rôle occupé par le hip-hop des origines ? Sur scène, sept danseurs masculins le disputent dans la maîtrise impressionnante d'une palette de techniques très diversifiée, chacun
engagé dans sa singularité. Le chorégraphe a inspiré, et orchestré, une composition de groupe qui tient toujours en haleine. Ses combinaisons inépuisables ne veulent rien perdre d'une culture du pays d'origine, tout en la vivifiant au bain des danses urbaines. Quelque chose d'un rite, d'une transe, imprègne ce tumulte sacré.
"L'histoire du célèbre groupe Nass el Ghiwane des années 70 au Maghreb a été un élément important dans mon inspiration. Les textes et le langage employé de ce groupe m'ont rappelé l'étrange lien qui pouvait exister avec le courant contestataire du rap et la culture hip-hop de cette même époque aux États-Unis. Dans leurs textes, j'ai découvert un hip-hop plus incarné, empreint de traditions ancestrales, toujours vivace car profondément habité. J'ai composé Näss comme un souffle, à la fois physique et mystique, qui me rappelle la nécessité d'être solidement ancré à sa terre pour mieux en sentir ses vibrations." Fouad Boussouf
"Sur scène, sept hommes se fondent dans un bain de rythmes et de gestes traditionnels que le ciselé et la puissance physique emportent vers de nouveaux sommets." Télérama
"La danse passe de la transe à l'extase. ((…)) Une écriture inspirée et brûlante." Le Monde
"Une danse terrienne dans laquelle on devine aussi bien les gestes du travail des immigrés, l'ancrage des danses traditionnelles d'Afrique du Nord que les toupies du hip-hop et l'énergie de l'émancipation par la danse contemporaine." Exit Mag
"Avec son énergie collective et propulsive, la pièce de Fouad Boussouf s'avère autant empreinte de traditions anciennes que portée par une urgence contemporaine." The Boston Globe
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