Humour absurde et malice autour de l'éphémère, de la mortalité et du "d'un coup y'a plus rien".
CRÉATION AU THÉÂTRE DE LIÈGE
Arsen et Fanfan sont branchés à des prises de courant murales. Ils papotent gaiement. De tout et de rien. Quelques mètres seulement les séparent, sans pour autant qu'ils puissent se toucher. Les conversations s'enchaînent, quand soudainement, par trop d'inadvertance, Arsen se débranche… et meurt sur le coup. Fanfan est branché trop loin pour sauver Arsen, et le spectacle semble avoir trouvé en son début un point final tragique.
Mais qui sait ? Peut-être n'est-ce là que le point de départ d'une réflexion malicieuse sur l'éphémère, la mortalité et le ' d'un coup y'a plus rien '. Une réflexion bardée d'humour et de surréalisme, de magie, de personnages qui voient dans le futur et connaissent le passé, de re-branchements et débranchements.
Un spectacle à l'humour généreux, où sont abordées en filigranes nos finitudes jusqu'à celle de l'Univers.
Après trois premiers spectacles creusant le sillon du non-sens de nos existences (Should I stay or should I stay, Char d'assaut et Stanley), La Horde Furtive nous revient avec une nouvelle création décapante, qui rappelle son amour pour les mises en abîme, le comique de répétition et le comique de répétition.
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